SOCOREC, un choix éclairé pour l’expert-comptable

Réactivité, étude technique poussée, recherche de solutions de financement : Denise Sarie apprécie cette marque de fabrique propre à SOCOREC. Au point que cette expert-comptable recommande depuis une dizaine d’années SOCOREC aux adhérents WELDOM, le groupement spécialisé dans le bricolage, la décoration et le jardinage. Entretien avec Denise SARIE, expert-comptable associée, cabinet EXCO FIDUCIAIRE DU SUD-OUEST.

Comment avez-vous connu SOCOREC ?

La direction financière du groupement WELDOM m’a parlé pour la première fois de SOCOREC. Cette équipe travaille notamment sur les prévisions de création et de transmission d’entreprise du réseau. Depuis une dizaine d’années, je suis donc l’intermédiaire entre les porteurs de projet WELDOM et les chargés de financement de SOCOREC.

Comment travaillez-vous avec les équipes SOCOREC ?

J’envoie tous les documents nécessaires pour qu’un chargé de financement SOCOREC effectue une première étude technique : création ou transmission d’entreprise, emplacement du magasin, surface de vente, concurrence, comptes de la société, prévisionnel. J’apprécie particulièrement la réactivité de SOCOREC : je n’ai pas besoin de rappeler le chargé d’étude pour avoir des réponses. L’étude technique réalisée est toujours très précise. En général, les dossiers que je monte avec SOCOREC aboutissent à un plan de financement.

En quoi cette étude technique pointue est-elle un atout pour l’adhérent ?

Le dernier projet sur lequel j’ai travaillé concerne une reprise des murs. Le bilan passé n’était pas très bon en raison de circonstances particulières. Mais grâce à son étude fine, SOCOREC a détecté un fort potentiel et a choisi de financer la moitié du projet avec un prêt classique et un prêt participatif. Les banques classiques, qui s’étaient jusqu’à là montrées frileuses, ont décidé de co-financer. Lorsque SOCOREC participe à un projet, c’est un gage de qualité qui facilite le montage financier avec un autre établissement bancaire.

Selon vous, quels sont les avantages du prêt participatif SOCOREC ?

Le prêt participatif permet de doubler l’apport du chef d’entreprise : c’est déjà un atout important. Je trouve également le prêt participatif SOCOREC particulièrement judicieux pour un projet de création d’entreprise. L’adhérent commence à rembourser le capital 3 à 5 ans après le début de l’emprunt. Durant cette période, il a ainsi le temps de se créer une clientèle et de dégager de la trésorerie. C’est donc moins de stress et plus de sérénité pour le chef d’entreprise.

 

FCA – SOCOREC : l’union sacrée pour relever les défis de demain

 

Deux voix, une vision : la complicité qui unit Olivier Urrutia, Délégué général de la Fédération du Commerce Coopératif et Associé et Eric Holzinger, Directeur général de SOCOREC, renforce les liens de leurs deux organisations créées voilà 60 ans par les commerçants indépendants du commerce coopératif et associé. Une synergie optimum pour relever les défis et pérenniser un modèle de gouvernance performant.  

Vos parcours professionnels sont différents, Olivier Urrutia dans le conseil et le lobbying, Eric Holzinger depuis 25 ans dans le commerce coopératif et associé. Comment jouez-vous la complémentarité de vos expériences ? 

Eric Holzinger : Très tôt, le commerce associé a guidé mes pas et cela me donne une connaissance assez large des différents groupements et modes d’organisation ainsi que leurs besoins en matière de développement, quel que soit le secteur d’activité. Olivier apporte une vision grand angle sur le commerce coopératif et associé en élargissant les missions, la visibilité et la notoriété de la FCA. 

Olivier Urrutia : Eric m’est toujours d’une aide importante par sa connaissance historique du modèle et des enseignes, de leurs enjeux et de leur trajectoire. Il connaît aussi la FCA, dont il a été administrateur. Nos structures sont traversées par le fait politique, culturel, économique et sociétal : avoir des discussions ensemble sur tous ces points est très fécond. Et c’est aussi cela notre force : redonner à la relation historique entre SOCOREC et la FCA ses lettres de noblesse. 

Quelles sont les principales qualités que vous appréciez particulièrement chez l’autre ? 

OU : Son humour ! Et il a aussi l’élégance d’apprécier le mien. Au-delà, sa réactivité, son agilité d’esprit, tout comme sa rigueur et sa loyauté sont des qualités essentielles pour bâtir une relation de confiance. Il a aussi une qualité que je n’aurais pas devinée chez lui, c’est son esprit aventureux. Il aime bien la plongée, le parachutisme, la moto et, dans le travail, cela se ressent. Il a la capacité à prendre des risques pour aller de l’avant.  

EH : J’aime l’ouverture d’esprit d’Olivier et la simplicité de pouvoir échanger sur tous les sujets, sans tabou.  Il a aussi son côté intellectuel : j’apprends beaucoup sur des concepts, des personnalités et cela me nourrit.  Olivier est aussi surprenant : à l’issue d’un séminaire à Copenhague, il m’a proposé d’aller voir l’ambassadeur de France qu’il connaissait et nous y sommes allés ! Il sait créer la surprise et être présent là où on ne l’attend pas.  

De plus en plus d’entreprises de service adhèrent à la FCA. Epiphénomène ou tendance de fond ?  

OU : Ce n’est pas un épiphénomène et, même si leur poids dans l’écosystème reste encore modeste, ils contribuent à l’enrichir. Les huissiers, notaires, architectes et services à la personne montrent que le modèle du commerce coopératif et associé peut s’étendre avec succès à l’activité de service. Il faut voir ce modèle organisationnel comme un outil au service d’un projet entrepreneurial qui allie performance économique et valeurs humaines. Plus et mieux on le fera connaître, plus on suscitera de vocations.  

EH : Dans les services comme dans le commerce, la famille coopérative s’agrandit. Dans les 4 dernières années, ce sont plus de 10 nouveaux groupements qui auront rejoint SOCOREC.  

Comment projetez-vous la FCA et SOCOREC dans l’avenir ? 

OU : Nous assistons à une remise en question d’un modèle capitaliste financiarisé qui pointe de plus en plus ses limites. Les crises qui traversent notre société exigent des réponses que notre modèle semble, au moins pour certaines d’entre elles, en capacité d’apporter : intelligence collective, localisme, solidarité, inclusion notamment. Pour autant, de grands défis structurants pour le modèle sont à relever comme la transition écologique et la digitalisation qui vont demander des investissements importants pour répondre aux normes. La transmission des points de vente est aussi une question de survie des groupements. Sur tous ces sujets, la FCA continuera d’accompagner au plus près ses adhérents et de défendre avec force leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.  

EH : Certains associés, grâce au travail de création de valeur de leur groupement, ont aujourd’hui des entreprises dont la transmission à un entrepreneur individuel est devenue parfois difficile. Il va donc falloir être innovant dans le financement du commerce associé à un moment où les transmissions vont s’ajouter aux besoins liés aux transitions (digitales, énergétiques, sociétales). Par ailleurs, des groupements ont racheté récemment des réseaux succursalistes qui représentent aujourd’hui des opportunités pour ceux qui sont le plus structurés et qui ont les moyens d’investir avec leurs associés. Tous ces besoins nécessiteront de nouveaux outils sur lesquels nous travaillons déjà pour assurer la pérennité du modèle coopératif.  

 

ESFIN Gestion et SOCOREC : toutes les synergies dans une boîte à outils

 

Avec un écosystème commun, celui du commerce coopératif et associé, ESFIN Gestion et SOCOREC proposent des solutions financières complémentaires et sur-mesure adaptées à chaque groupement et à leurs adhérents. Entretien avec Pierre Rispoli, Président du Directoire ESFIN Gestion.

Quelles sont les principales caractéristiques d’ESFIN GESTION ?

ESFIN Gestion est une filiale à 100% du CREDIT COOPERATIF dotée d’une expertise de 40 ans. Elle gère 260 millions d’euros en fonds propres ou quasi-fonds propres et a déjà accompagné plus de 500 entreprises notamment du secteur de l’Économie Sociale et Solidaire. Nos partenaires sont entre autres la Caisse des Dépôts, Bpifrance, des mutuelles et bien sûr SOCOREC. ESFIN Gestion a récemment créé Bio Filières Durables, le premier fonds français de capital-investissement 100% dédié à l’Agriculture Biologique, classifié au plus haut niveau réglementaire européen en termes d’impact. Nous avons donc des liens importants avec des groupements tels que BIOCOOP et ses associés.

Quelles sont les problématiques communes avec SOCOREC ?

Nous avons identifié trois grands axes : la transmission d’entreprises au sein d’un groupement, la reprise d’un fonds de commerce par un salarié du magasin ou d’un autre adhérent du réseau et la gestion des transitions écologiques et sociales. C’est de l’investissement et de l’accompagnement sur du temps long afin d’assurer la pérennité du business… sans produire pour autant de la rentabilité instantanée !

Comment créer des synergies avec SOCOREC et vos autres partenaires ?

Avec SOCOREC, nous sommes dans le même écosystème coopératif ce qui facilite la co-construction de solutions sur mesure. Nous avons des outils complémentaires qui sont autant de briques à assembler lors d’un montage financier. SOCOREC peut proposer des prêts participatifs et apporter sa caution à des prêts classiques du CREDIT COOPERATIF. ESFIN Gestion investit en capital et obligations convertibles sur des montants compris entre 300 000 et 3 000 000 €. La durée moyenne de nos interventions est de 8 ans. Nous sommes des investisseurs patients.

Ouverture de notre bijouterie partenaire MAGOR

SOCOREC a eu le plaisir de financer la récente ouverture de la bijouterie de notre partenaire MAGOR, adhérent au groupement Nouveaux Bijoutiers au 34 rue Charles de Gaulle à Roanne (42300).

Cette nouvelle boutique a reçu un très bel accueil de la clientèle, dès son ouverture, le 28 novembre dernier et ce, malgré la situation sanitaire actuelle.