Objectif INTERSPORT : accéder à la première marche du podium

 

Après la reprise des magasins GO SPORT et une croissance significative en 2023, INTERSPORT déploie sa stratégie pour devenir le leader de la distribution d’articles de sport d’ici 5 ans. Avec son expertise et son engagement, SOCOREC offre un accompagnement précieux aux associés du groupement. Entretien avec Mickaël HÉBERT, Secrétaire Général INTERSPORT FRANCE et Administrateur SOCOREC 

Quel est le bilan d’INTERSPORT en 2023 ? 

L’année 2023 est à la fois contrastée, agitée et active avec la reprise des soixante-douze magasins GO SPORT. Notre chiffre d’affaires, toutes enseignes confondues, s’élève à 3,6 milliards d’euros, soit une progression de 11 % sur un an. Nous constatons une baisse de la fréquentation en magasin et le ralentissement du marché du vélo. Parallèlement, BLACKSTORE, notre enseigne de prêt-à-porter multimarques, franchit la barre des cent magasins, un objectif que nous nous étions fixé pour 2024. Au total, le groupe acquiert 115 000 mètres carrés supplémentaires de surface de vente.   

Quels sont vos objectifs pour 2024 ? 

Nous allons finaliser l’intégration et la bascule des magasins GO SPORT : d’ici août prochain, 50 magasins GO SPORT seront sous enseigne INTERSPORT, accentuant ainsi notre présence à Paris et en Ile-de-France en cette année olympique. Nous renforçons ainsi notre maillage territorial pour devenir l’enseigne de sport la plus proche des Français. Nous continuons aussi notre travail sur le parcours client omnicanal dont la contribution au chiffre d’affaires oscille entre 5 et 10 % selon les catégories de produits. Enfin, nous restons très agressifs sur les prix pour être toujours plus compétitifs.  

Comment intervient SOCOREC pour accompagner vos objectifs de croissance ? 

Des projets de développement voient le jour et le manque de fonds propres se fait ressentir. SOCOREC intervient surtout sur les besoins en fonds de roulement de nos adhérents avec des prêts classiques et des prêts participatifs qui doublent l’apport du dirigeant. L’intérêt de recourir à SOCOREC est bien connu de nos adhérents : une parfaite connaissance du modèle économique INTERSPORT, un travail sur les dossiers en toute transparence et une grande réactivité. Nous avons récemment soumis à SOCOREC quatre dossiers et avons eu un retour sous 15 jours.  

En tant qu’administrateur de SOCOREC depuis 2019, quels seraient vos souhaits pour 2024 ? 

SOCOREC intervient en garantie de prêt, notamment avec le CREDIT COOPERATIF. En 2024, nous souhaitons renforcer le tandem de ces deux établissements associés pour mieux soutenir les projets de développement des commerçants du commerce coopératif et associé. Chez INTERSPORT, SOCOREC a mis le pied à l’étrier à bon nombre de nos adhérents : nous les encourageons à avoir le réflexe SOCOREC pour leur projet de développement.  

Mieux faire connaître nos solutions de financement à nos adhérents

Pour répondre aux nouvelles missions des pharmaciens et aux défis liés à la transmission des officines, l’innovation financière et l’accompagnement sont au cœur de la stratégie de GIROPHARM. Explications avec Théodore Gitakos, Directeur administratif et financier du groupement.  

Vous connaissez bien SOCOREC puisque vous en avez été Directeur du service d’ingénierie financière. Depuis juin dernier, vous avez rejoint le Conseil d’administration. Quel regard portez-vous sur l’évolution de la société ? 

SOCOREC a gardé ses principales forces : sa proximité et sa connaissance pointue des groupements. Au cours de ces dernières années, elle a su attirer de nouveaux secteurs d’activité, preuve de l’intérêt des groupements pour l’accompagnement financier proposé par SOCOREC. J’ai eu la chance de participer à la création et à l’ingénierie des prêts participatifs qui doublent l’apport du chef d’entreprise. SOCOREC a réussi à faire évoluer son produit phare avec, aujourd’hui, plusieurs formules de durée de franchise et de remboursement.  

Avec l’élargissement des missions du pharmacien, quels sont les impacts de ces mutations sur le réaménagement des officines ? 

La plupart de nos adhérents ont aménagé leurs officines pour créer des espaces de confidentialité distincts des espaces de vente afin d’accueillir les patients pour des entretiens de dépistage, le suivi de leur traitement ou les vaccinations. Pour les nouveaux adhérents, nous sommes vigilants sur la surface de leur officine qui doit être supérieure à 50 m2 afin de répondre à ces nouvelles missions.  

Quels sont les principaux défis liés à la transmission d’une officine ? 

Les repreneurs doivent être à la fois des professionnels de santé et des chefs d’entreprise. Voilà pourquoi nous proposons une palette de services pour accompagner le pharmacien. De même, la valorisation des officines restant élevée malgré la remontée des taux d’intérêt, nous avons créé un booster capable d’apporter jusqu’à 500 000 euros en quasi-fonds propres. Giroboost et le prêt participatif SOCOREC sont complémentaires et constituent un solide apport. Enfin, nous avons des adhérents qui ont la capacité d’investir dans des officines. C’est un levier de développement et de dynamisme encore méconnu.  

Un exemple de montage financier avec GIROPHARM et SOCOREC ? 

Un pharmacien d’une commune du Maine-et-Loire souhaitait prendre sa retraite en 2025 et transmettre l’officine à son adjointe. Mais celle-ci avait un apport très faible. GIROPHARM a proposé à la repreneuse des obligations non convertibles et SOCOREC un prêt participatif. Avec ce double apport, la future cheffe d’entreprise a pu obtenir un prêt bancaire à des conditions plus avantageuses. 

SOCOREC : l’expertise financière au service de notre réussite hôtelière

 

 

Un an après son adhésion à SOCOREC, la SOCIETE EUROPEENNE D’HÔTELLERIE (SEH) se dit très satisfaite de disposer de solutions financières adaptées aux besoins de ses adhérents. Son enseigne THE ORIGINALS, HUMAN HOTELS & RESORTS réunit près de 350 hôteliers indépendants autour de six catégories d’établissement, du haut de gamme à l’économique. Entretien avec Philippe Marguet, directeur général. 

Comment avez-vous connu SOCOREC ? 

Notre groupement, la SOCIETE EUROPEENNE D’HÔTELLERIE (SEH), est membre de la Fédération du Commerce Coopératif et Associé depuis plus de 20 ans. C’est la FCA qui nous a fait connaître SOCOREC. Nous avions présenté un premier dossier d’adhésion qui n’avait pas abouti.  En 2022, nous avons signé avec SOCOREC : nous disposons désormais d’un service financier qui manquait jusqu’à présent à notre réseau pour accompagner nos adhérents dans l’achat et la transmission de fonds de commerce, mais aussi dans nos transformations digitales et RSE. 

Après un an d’adhésion, quel est le premier bilan ? 

Nous sommes très satisfaits de ce partenariat. Nous avons actuellement une dizaine de dossiers en cours et obtenu trois accords dont un pour la reprise d’un fonds de commerce. La présence du directeur général de SOCOREC à notre congrès annuel en janvier dernier à Séville a suscité un intérêt très fort et créé une vraie dynamique. Il a présenté les offres de financement de SOCOREC de façon très pédagogique à des adhérents qui sont rarement des experts financiers. 

Quelles actions avez-vous mises en place pour faire connaître SOCOREC auprès de vos adhérents ? 

Les cinq membres de notre équipe de développement et nos deux animateurs vont à la rencontre de nos adhérents et font connaître systématiquement les solutions de financement SOCOREC : les garanties de prêt, les prêts classiques et les prêts participatifs qui permettent de doubler l’apport de l’hôtelier. Ils leur expliquent la spécificité de certains montages financiers : par exemple un prêt accordé par le CREDIT COOPERATIF et garanti par SOCOREC. Et précisent que les coûts liés à ce montage sont beaucoup moins importants qu’ils ne l’imaginent ! 

 Comment accroître la notoriété de SOCOREC auprès des hôteliers ? 

Nous avons plusieurs pistes de réflexion. Nous souhaitons redynamiser notre équipe de huit à dix hôteliers référents, des ambassadeurs qui pourraient parler des services financiers de SOCOREC à leurs homologues. Nous avons également une école de formation professionnelle qui propose des modules sur le développement commercial, l’amélioration du service client, le management, l’éco-responsabilité mais rien sur le financement et la gestion. Ce serait l’occasion d’imaginer un partenariat avec SOCOREC. 

Consolider le réseau, mais pas à n’importe quel prix !

 

#GROUPEMENT Avec 220 magasins U exploités sous les enseignes Hyper U, Super U et U Express détenus par 160 associés, la Coopérative U ENSEIGNE EST mise d’abord sur les hommes pour pérenniser son réseau. 40 % des transmissions sont accompagnées par SOCOREC. Entretien avec Emmanuel Choffel, Responsable ingénierie financière, Coopérative U ENSEIGNE EST  

 Comment consolidez-vous le réseau Est ? 

Les transmissions d’entreprise représentent l’essentiel de l’activité du service Ingénierie Financière dans la région Est. Nous en avons réalisé treize en 2022 outre l’attribution de trois créations. Nous avons peu de ralliement, voire d’acquisitions de magasins exploités par des distributeurs concurrents du fait de la complexité des contrats juridiques propres à chaque enseigne, sauf lorsque l’enseigne concurrente décide elle-même de céder des points de vente (Cas des hypermarchés Casino en 2019 et 2020).  

Comment contenir l’inflation des prix sur les transactions d’entreprises ou les points de vente ? 

SYSTEME U a mis en place l’offre préalable de vente (OPV) au début des années 2000. L’associé propose la cession de son fonds de commerce ou des parts de sa société au groupement qui trouve un associé repreneur ou s’engage à reprendre lui-même l’affaire. Le prix de vente est fixé par l’associé avec l’aide de son expert-comptable. Si le groupement conteste le prix, il nomme son propre expert-comptable. L’idée est de trouver un compromis pour valoriser l’entreprise de l’associé à son juste prix tout en permettant au repreneur de s’assurer le soutien des établissements financiers. Mais nous restons vigilants sur le profil des repreneurs : n’est pas dirigeant U ENSEIGNE qui veut ! 

Quels sont les critères ? 

Il faut d’abord se sentir proche des valeurs de notre enseigne, partager un engagement social, local et environnemental à l’égard des collaborateurs, des clients et des producteurs. Les postulants ont une série d’entretiens avec un jury d’associés et le taux de sélection est élevé. Passé cette première étape, le candidat suit un parcours de formation à la fois théorique et pratique en magasin pendant 18 ou 24 mois et peut être recalé à tout moment. Cette exigence est un gage de réussite à la fois pour le futur repreneur et le groupement.  

Pourquoi le choix SOCOREC ? 

Depuis de nombreuses années, nous avons des relations privilégiées avec SOCOREC qui a une bonne connaissance de notre secteur d’activité et sait être réactive. Sur les dix / douze transmissions par an, 40 % sont régulièrement accompagnées par SOCOREC. Le prêt participatif est un produit phare : il double l’apport du repreneur et permet de commencer le remboursement du capital 3 ou 5 ans après le début de l’emprunt. C’est donc moins de pression pour l’emprunteur au démarrage.  

 

Groupement Optic 2000, voir plus grand avec SOCOREC !

#GROUPEMENT Avec près de 2 000 magasins répartis sur toute la France, le groupement GADOL et ses enseignes Optic 2000, Lissac et Audio 2000, poursuivent leur stratégie de développement pour renforcer leur présence et leur positionnement. Entretien avec Rodolphe Wolter, Directeur Développement et Concept du groupement.

Quelle est la stratégie de développement du groupement Optic 2000 ?

Le plan stratégique “Vision 2025” a une triple ambition. D’abord, étendre notre visibilité sur tout le territoire avec l’ouverture de plus de cent magasins par an sur l’ensemble de nos enseignes. Ensuite accueillir, intégrer et accompagner tout entrepreneur qui souhaite rejoindre le groupement. Enfin positionner les opticiens Optic 2000 comme les coachs de la santé visuelle des Français et être l’enseigne référente sur l’équipement sportif adapté à la vue, en lien avec notre statut de supporteur officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Comment votre service accompagne-t-il cette dynamique de croissance ?

Nous sommes passés de quatre à six développeurs afin de mieux connaître les besoins de nos magasins et être des acteurs locaux de l’immobilier commercial, afin de saisir les meilleures opportunités. Nous avons mis en place des outils d’analyse performants pour étudier le chiffre d’affaires potentiel et pour qualifier l’emplacement : l’exposition aux flux piétons ou voitures, le profil des clients potentiels, les commerces à proximité, la présence de transports en commun, etc.  Même si nos magasins sont majoritairement en centre-ville, nous étudions aussi les opportunités dans les parcs d’activités commerciales.

Quelle place occupe SOCOREC dans cette stratégie de développement ?

SOCOREC a une connaissance approfondie des métiers de l’optique et de l’audioprothèse et une bonne compréhension des dossiers. Depuis des années, notre relation est basée sur la confiance réciproque. Nous orientons de plus en plus nos prospects et nos adhérents vers les prêts proposés par SOCOREC, en particulier le prêt participatif qui permet de consolider les fonds propres et de rassurer les banques pour finaliser un montage financier.